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Jules-Hortense, poney piscine et randonnée dans les Hautes-Alpes !



Une nouvelle soirée épique et...particulièrement sportive ! Oui, oui, vendredi soir, c'était France-Roumanie, mais c'était aussi le dernier Apéro Impro de la saison. Une fin de saison en beauté ! Enfin...dernier, pas tout à fait ! En juillet, rendez-vous pour un Bœuf Impro ! On vous en dira plus dans quelques temps... Pour l'heure, rappelons-nous cette magnifique soirée de juin !



Pour l'occasion, la soirée s'est ouverte sur un cours de physique quantique pas comme les autres. Tout le personnel de l'établissement s'exprime en répétant chaque chose deux fois. Lorsque l'enseignant est convoqué par le proviseur, il séquestre les étudiants, aidé de l'assistante. Enfin, peut-être puisque, à force de dire et faire les choses en double, personne ne sait plus la porte est ouverte ou fermée ! Finalement, un inspecteur du travail surgit et bouleverse la situation en répétant chaque chose trois fois au lieu de deux.


Après le perroquet, on passe à un superbe atelier poney piscine avec une contrainte des plus sympathiques : personnage dégressif, c'est-à-dire que la scène démarre avec les quatre comédiens qui tour à tour disparaissent jusqu'à ce qu'un seul demeure, tout en poursuivant l'histoire et en jouant les quatre personnages de l'histoire. Comme vous vous en doutez, c'est loin d'être de tout repos mais les Bar-A-Quai ont de l'énergie à revendre !

Mais que s'est passé au cours de cette impro ? C'est l'histoire d'une belle pouliche (à la dentition parfaite) qui fait glouglou dans l'eau. Une vieille dame suit le cours d'aquaponey, mais a bien du mal à monter sur l'animal qui décide de faire grève. Heureusement, l'entraîneur connaît bien sa bête et son point faible ! La balle est la solution, en effet, la pouliche ne résiste pas à l'attrait de la baballe. Et soudain tout devient confus...mais on nous assure que la fédération internationale de poney piscine nous expliquera. Nous attendons le communiqué officiel !


"Vous êtes-bien sur le répondeur de Jules-Hortense, j'ai poney piscine, veuillez laisser un message après le BIP !" Les messages se sont succédés sur le répondeur, tous plus curieux les uns que les autres. La piscine municipale s'étonne de son retard à l'entraînement. L'hôpital Saint-Bernard Dracula lui demande s'il souhaite récupérer son pénis oublié sur place à l'issue de son opération pour changer de sexe. Son meilleur ami l'informe qu'il a récupéré une saucisse à l'hôpital et qu'il prépare le barbecue en l'attendant. Une jeune femme présente au barbecue lui demande où il s'est procuré cette saucisse délicieuse et voudrait pouvoir en acheter. Son père le déshérite. Sa mère prévoit de tuer son père. Et une jolie déclaration d'amour conclut le tout, ainsi Jules-Hortense est aimé(e) qu'il/elle soit "proéminence ou béance".


On découvre ensuite un fast food écolo : Fast Organic ! Le menu propose des menus quinoa, avec cuillères en bois, couteaux en écorce, par exemple. Alors qu'un nouvel employé apprend le métier, sa chef l'aide avec son premier client. Le slogan ? "Fast Organic, ça va changer votre transit !" On a hâte qu'un restaurant de cette future célèbre chaîne ouvre à Valence !


L'improvisation suivante était pleine de couleurs et d'exotisme. Les accents nous on fait voyager "de la Chinpagne au Bulgaristan". Vous ne connaissez pas ? Quel dommage, c'est formidable : on y rencontre la cousine Painming et un chinois du 9.3. Pour corser un peu les choses, chaque comédien s'est vu attribuer un mot. Lorsque celui-ci est prononcé, ils doivent entrer ou sortir (selon qu'ils sont sur scène ou non). On n'a jamais vu autant de mouvement à l'écoute des mots : fou, pain, porte et casse.


L'histoire suivante aurait pu être épique. Elle aurait pu être chantée, comme la bande-annonce mensongère l'annonçait. Elle aurait pu être romantique, mais non. En revanche, elle était drôle et pleine de fraîcheur. Telle Blanche-Neige une jeune damoiselle à l'accent espagnol attend son prince dans son château. Un peintre l'utilise en modèle vivant, tout en annonçant l'arrivée imminente du fameux prince : il est grand, sans cheveux, et zozote en permanence. Il est accompagné de sa mère qui s'exprime avec un sublime accent chinois, qu'elle perd aussitôt qu'elle se met à crier. Lorsque tous les deux arrivent aux pieds du château, ils tentent de se faire comprendre d'en bas mais la communication est difficile. Chacun emprunte le double escalier en colimaçon pour rejoindre l'autre. Les nouveaux venus arrivent au sommet alors que les autres sont coincés en bas. Mieux que la fille, ils ont récupéré un château : parfait !


Les adolescents sont des créatures à part. La preuve sur scène : une ado a bien du mal à se servir des céréales (elle ne voit pas le paquet devant elle et le bol est rangé trop haut). Ses parents ont un accent bien prononcé (l'un ch'ti du Nord-Pas-de-Calais et l'autre de Picardie), qu'elle-même a du mal à comprendre avec son accent du 9.3, alors qu'ils vivent dans le 6.2. De véritables tubes musicaux ont ponctué l'impro : "Ici ché ma pays", "J'aimerais dormir", "Est-ce que je peux venir ?", "Ch'ti bébé, pas bien frais (à tremper avec le maroilles dans le café)", "Je vais me marier". La crise d'ado, c'est dur, mais notre jeune fille a finalement découvert l'amour avec le voisin initialement venu râler.


Après la pause, c'est parti pour sept autres impros hautes en couleurs ! Et pour cause, on file dans les Antilles à bord d'une galère. Il fait chaud, il fait beau, mais ça ne suffit pas à nos rameurs qui décident de manifester au nom du Comité de la Galère Tintin. Ils prennent ensuite un naufragé perdu dans l'océan sur une île de la Méditerranée. Sacrée histoire ! Après une marche arrière de la galère, ils quittent l'île ensemble et le naufragé se demande s'il n'aurait pas mieux fait de rester sur l'îlot tout compte fait.


La neuvième impro nous a permis d'assister au va et vient des gens sur un banc public. Un pigeon fait ses excréments sur la tête d'un homme qui n'avait rien demandé, un jeune plus occupé par ses écouteurs qu'autre chose fait fuir une mamie, Bruce Lee utilise une technique d'invisibilité pour éviter la gendarmerie et on apprend qu'un chien s'est suicidé.


L'histoire suivante est cacaotée, ou presque ! Pour son premier arbitrage de boxe en national, notre héros, Paul, est très stressé. Heureusement, Arnold est là pour le conseiller, mais sans forcément le rassurer : "Vous allez perdre votre pantalon, Paul!". Finalement, tout semble bien se passer et se termine sur un K-K-K.O !


La maîtresse de cérémonie du jour proposait une catégorie expérimentale fort distrayante : le carré hollandais pour les sourds et muets. Chaque binôme joue une scène et les deux autres réalisent l'interprétation en langue des signes. Traduction non garantie. C'est quand même formidable, quatre impros en une :

  • Deux amants adeptes de l'épilation et qui réfléchissent beaucoup, beaucoup, beaucoup.

  • Un père et sa fille, anciens ch'ti, se retrouvent en Andalousie et ont à présent l'accent espagnol.

  • Un couple cherche à cacher les traces (et les accessoires) de leurs amours et le jeune homme finit "à sec".

  • Apprentissage de la magie d'après un manuel douteux sur le thème du "troisième morceau de la femme coupée en quatre".


Trois suisses partent en randonnée dans les Hautes-Alpes. En route, ils rencontrent la Capuchonnée Rouge qui cherche des graines pour son potager ainsi qu'un loup suisse qui leur pose une énigme d'arithmétique. Séance d'escalade au programme, envie de câlins en pleine ascension, sans jamais atteindre le sommet. Et pour cause, ils marchent aussi vite qu'ils parlent !


L'avant-dernière improvisation était peut-être la plus...poétique ? Madame Duchemin s'installe sur le ventre et discute avec son esthéticien qui lui propose de varier sa "coupe". L'an dernier, ils avaient opté pour des clochettes mais la mode est aux chignons. Heureusement, ses implants devraient être assez longs pour la bonne réalisation du chignon.


Pour finir, le hit de l'été se nomme : "Les histoires d'amour platoniques". Portée par une chanteuse talentueuse sur le rythme d'Indochine, la chanson nous raconte l'histoire merveilleuse d'une jeune femme qui cherche à conclure avec un homme qui se refuse à elle. Un refrain magique qui passe de "Pas de qu***ette !" à "Pas de belette !" et qui reste dans la tête jusqu'au lendemain matin.


Encore une superbe soirée, fun et au top du top ! On vous attend le 08 juillet pour participer au Boeuf Impro. Et à bientôt avec les Bar-A-Quai !


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